La ruche morte est vide d’abeilles ou contient des abeilles mortes.
Lorsqu’une colonie meurt dans une ruche, elle est parfois pillée par d’autres abeilles.

Avant même d’ouvrir la ruche, il est possible de déduire la potentielle mort de la colonie : Aucune ou très peu d’abeilles ne sortent de l’entrée, des abeilles mortes peuvent se trouver à terre devant la ruche, la colonie n’émet pas de bruit… des grains de pollen sont sur la planche d’envol (sortis par les autres colonies).

Il est important d’identifier une ruche morte et d’essayer d’en trouver la cause.

Si la ruche est morte suite à une maladie ou de la loque, il faut diminuer le risque d’infestation à d’autres ruches. 

L’apiculteur peut parfois agir pour éviter la mort d’une colonie. Examiner les ruches mortes permet donc d’établir des actions à mettre en place sur les autres ruches et d’éviter de reproduire les mêmes erreurs quand cela est possible.

-  Enlever la colonie morte du rucher. Si cela n’est pas possible directement, fermer l’entrée pour éviter le pillage et d’éventuelles contaminations, par les spores de loques notamment.

-  Examiner la colonie afin d’identifier la cause de sa mort : en cas de mortalité maladive, il convient d’en informer les services sanitaires.

- Nettoyer le matériel et bruler les cadres.

Afin d'établir le diagnostique, nous vous invitons à consulter l'article de Gille Fert publié dans Abeilles et Fleurs. D'autres articles sont à consulter en bas de page.

Abeilles et Fleurs. Gilles Fert : De quoi ma ruche est-elle morte ?
https://www.apiservices.biz/documents/articles-fr/ruche_morte.pdf

L’hivernage étant une période éprouvante pour les colonies, il convient de s’assurer en amont que les colonies sont en mesure de traverser l’hiver. Pour cela il faut contrôler que leurs réserves sont suffisantes et que la population d’abeille est suffisamment vigoureuse, que le couvain ne contient pas de varroa en septembre, que les larves ont un apport protéique dès l'été...

Des colonies sont fréquemment retrouvées mortes en sorties d’hivernage. Il faut donc constater le taux de mortalité de vos essaims lors de la première visite de printemps.

Une colonie peut toutefois mourir à tout moment de la saison.

" En arrivant sur le rucher, il faut toujours contrôler l’activité des ruches. Si nous voyons sur une ruche qu’il y a du pillage (des traces de pollens sur la planche d’envol) nous ouvrons systématiquement pour contrôler l’état de la colonie.
Les colonies faibles sont surveillées régulièrement ce qui fait que les ruches “qui vont mourir" sont identifiées avant que la colonie ne soit “déclarée morte”. Si on a une suspicion de maladie, nous prenons la ruche et l’isolons tout de suite.
Une fois la colonie morte déclarée, nous faisons une analyse avec l’outil pour voir si d’autres sœurs ou demi-sœurs de la reine ne sont pas concernées. Si c'est le cas, nous surveillons plus spécifiquement ces sœurs ou demi-sœurs afin de comprendre la cause éventuelle."